La Russie s’est lancée dans la fabrication d’un vaccin qui au départ n’était vraiment pas approuvé par le reste du monde. Aujourd’hui, les chercheurs s’accordent tous sur le fait que le vaccin Russe Spoutnik V est un agent viral efficace à plus de 91% contre la covid-19 et les nouveaux variants.
Un premier test clinique efficace sur 20.000 patients
C’est sur un échantillon de 20 000 personnes que les chercheurs ont testé l’efficacité de l’agent viral Spoutnik V. Selon les essais effectués, ce vaccin administré à plusieurs personnes provenant de 25 hôpitaux de Moscou, empêcherait ces derniers de tomber malades. Il faut rappeler que le test tenait compte des personnes âgées de 18 ans et plus. Les ¾ ont reçu des doses à intervalles réguliers de 21 jours alors qu’il s’agit pour les ¼ restants de recevoir des placebo.
Plusieurs chercheurs non liés à la recherche ont affirmé que les critiques vis-à-vis de l’efficacité du vaccin relevaient du manque de suivi, des coupures répétées qui jouent sur la conservation du produit et de la grande précipitation constatée chez les dirigeants. Ian Jones et Polly Roly ont estimé cependant que les résultats donnés sont désormais précis et fiables. Ils affirment que le nouveau vaccin Russe peut se lancer de façon effective dans la course pour la lutte contre la covid-19. Malgré les effets secondaires enregistrés et les 4 décès non liés à l’utilisation du vaccin lors des essais, ce vaccin peut donc servir.
Un résultat issu de la transformation d’adénovirus
Testé sur une dizaine de personnes courant août dernier et mise en circulation en Russie, le PDG du Fonds d'investissement direct russe, Kirill Dmitriev déclare que l’acceptation du Président Vladimir Poutine augure de nouveaux jours heureux pour la lutte contre la pandémie. C’est une position évidente puisqu’il s’agit d’un composé qui se base sur la transformation de deux adénovirus du gène responsable du Covid-19 pour donner un résultat similaire à celui du vaccin produit à Oxford.
Contre toute attente, contrairement aux autres vaccins, celui-ci ne fera pas une dose répétée. Pour le rendre plus fiable et viral, la seconde dose a été fabriquée sur légère modification d’un adénovirus. C’est ce qui explique, selon Alexander Edwards, professeur agrégé en technologie biomédicale à l'Université britannique de Reading, les effets positifs observés. Il affirme que deux injections de même type, administrées sur un intervalle de jours, ne donneront pas un résultat efficace. Avec ce procédé Russe par contre, le résultat sera édifiant.